Le dimanche à Paris me manque. Le reveil vers 10h30, le coup de téléphone à PL. « Tu vas au marché (…) ok on se rejoint d’ici une demi-heure »… Sachant que la demi-heure se transformait systhématiquement en 60 minutes (allez comprendre…). On se retrouve à l’angle derriere le marchant de fleur et THE je dis bien THE producteur du siecle. Celui chez qui tout l’hiver d’octobre à avril il y a du potiron, parce que le potiron, ben c’est ce qui pousse dans son jardin. Celui où la tomate fait son apparition in time et pas en plein moins de decembre. Celui qui vend les meilleures bottes de radis (ayant suscité le petit déjeuné suivant : fromage blanc + afalfa ou mesclun + radis + tomates cerises + spécial K + gomasio)… bref THE producteur.
Le dimanche à Paris me manque. Heureusement que je suis, à Grenoble aussi, très très bien entourrée. C’est pour ça que vers 10h00, 10h30, le telephone sonne aussi. « Qu’est ce tu fais, t’es debout » (ma mère) ; moi « euh oui oui evidemment » ; ma mère « et S. ? » ; moi « presque » ; elle « bon nous on va au pain quotidien » ; et moi « cool, on peut venir » ; et elle « ben oui .. attends je demande à Super … oui pas de probleme, la premiere arrivée reserve ».
Evidemment, maintenant cela n’étonne plus personne, elle arrive en premier. De là, Big Brunch,
puis marché,
puis achat de pâtes dans l’excellent coffi-cash,
puis on commence les cartons à Lumbin… on cueille des figues, on nettoie la voiture … C’est bon d’être ici, d’être ici aussi.
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