Il est des recettes pour lesquelles je suis toujours un peu réticente. Pas nécessairement compliquées mais soit que j’en ai déja degusté le résultat excellentissime soit que je m’y sois infructueusement déja essayée … je n’ose pas ou plus. Les petits plats de ce week-end tiennent un peu des deux. Voici le sucré, le salé est à suivre
Les scones de Rose bakery
PEC et C., des amis qui me veulent (et accessoirement se veulent) du bien m’ont offert pour mon joyeux anniversaire ce magnifique livre de cuisine. J’ai été vraiment très touchée par ce choix.
Nous avions tout d’abord reperé ensemble un reportage sur ce salon de thé-restaurant-brittaniquo-peurisien dans un ELLE à table…
J’avais, un peu plus tard dans l’année, concrétisé l’experience avec SBr. Je me rappelle très bien comment « la rencontre » c’etait passé. Nous nous promenions un dimanche, un peu par hasard, il faut le reconnaitre, dans Paris. Descente à la station Richelieu-Drouot. De là, nous avions marché, remontant le boulevard Montmartre, étions passés devant le musée Grévin (tiens c’est là ?), puis le musée de la Franc-maçonnerie. Il faisait beau, quoi qu’un peu frais, et je me souviens avoir beaucoup apprécié ce quartier beau, bordélique, bobo. Des bannieres tendues au travers d’une rue annonçait la « grande brocante de la rue des martyrs ». Nous nous étions alors naturellement dirigés dans cette direction. Chîner sans rien acheter en se laissant porter par l’air de ce doux dimanche parisien.
C’est ici que j’ai entre-apperçu les chaises metalliques de l’entrée. Genre pseudo design – loft – ambiance béton.
J’aurais de loin préféré une atmosphère plus cosy-cosy, bien anglais, bien cliché (peut-etre), grosses fleurs et Laura Ashley, imposants fauteuils et petits gateaux, piles de livres anglo-saxons et étallages de carrote-cakes. Ce que je projetais de Rose-bakery n’a absoluement rien à voir avec ce qu’est Rose-bakery. Premier contact un peu froid (béton-métal), mais premier gout chaud et sucré.
Il devait être cinq ou six heure et il ne restait presque plus rien dans la vitrine des gateaux… À part quelques shortbreads dont nous avions immediatement fait l’acquisition.
Au passage, il avait été impératif de ramener à la maison du Vrai bacon-fumé afin de préparer à SBr un Vrai brunch.
Sans s’assoire (la boutique fermait) nous avions savouré ces delicieux biscuits. Terminé de remonter la rue des martyrs, repris le métro, rentrés à la maison, dimanche soir, les petits bateaux, le masque. Une bonne fin de semaine.
Je m’étais promise de retourner, en temps et en heure chez RB. Je voulais gouter ce qu’il s’y faisait. Je voulais être bien sure que cet aspect froid se conjugait correctement aux douces saveurs qu’il s’y préparait. La chose fut faite quelque semaine plus tard et l’experience convaincante (quoique couteuse).
Il se trouve que G. a commencé à travailler à la galerie à peu près à ce moment là. Celle-ci se trouvant rue condorcet (oui oui celle de Vincent Delerme !), soit à deux minutes de RB. Nous nous y rendions quelque fois et à cette occasion achetions quelques petits gateaux et de la tisane bio. Une derniere visite avec Cath. Br. avait fini de me faire apprécier, puis regretter, l’endroit.
Je suis donc pleine de reconnaissance envers PEC et C.futureC. de m’avoir offert THE livre de RB. Il fallait evidemment que je mette en pratique. Mais, question toujours présente : serais-je à la hauteur ? Le plus simple étant de se lancer à l’eau, je me suis lancée à la pâte à scones.
Ce samedi etait LA date pour le faire. Ma grand-mère maternelle séjournait à la maison pour le week-end et esperait bien gouter quelque chose home-made (il faut dire qu’à chaque fois que je l’ai au telephone une de ses premieres questions est celle-ci : « et qu’est ce que tu fais de bon en ce moment ? »). Alors voilà, pour ma mamie, j’ai testé les scones de RB.
C’est une réussite. Parce que, contrairement à toute les brioches, la pâte EST montée (étant précisé ici que j’avais suivi le fort judicieux conseils de Clea : le secret du beurre froid et honteusement multiplié les proportions de levure). Oh joie, oh satisfaction (oserais-je dire oh fierté … oui j’ose). Ma grand-mère a, je crois, apprécié ces pains-brioches-muffins.
Satisfaction aussi parce que la dernière fois que j’avais mangé de telles choses était en Ecosse avec PEC et SBr et que j’en garde aujourd’hui encore un souvenir impérissable.
(Les photos ne sont pas sensationnelles mais c’était à l’heure du 3 millions de pixels ! Remarquez cependant la texture juste extraordinaire de la crème battue plus qu’en chantilly mais pas encore en beurre ….).
Voila ce que vous attendez après tant de mots :
THI RICIPI des SCONES DE RB
Pour 12 scones d’un diametre de 6 cm environ
- 500 g de farine (pour moi de la semi-complete bio carrefour)
- 2 sachets de levure chimique (plus que la dose prescrite : 2 cs .. mais je voulais que cela monte !)
- 2 cs de bicarbonate
- 110 g de beurre (froid donc) et pour ma part salé (parce que c’est meilleur !)
- 30 cl de lait (froid)
- 1 oeuf (je me suis trompée j’ai mis l’oeuf dedans alors qu’il etait là pour dorer les scones …)
Tout mettre dans le magimix (avec ou sans l’oeuf), sortir la pate, l’étaler sur 3 cm, prélever des cercles de pâte, disposer sur du papier sulfurisé et mettre au four préchauffé à 200°, pour 15 mintes.
Simple, moelleux, chaud, bon.
hmmmm, magnifique tant dans le texte que dans les images, quand est-ce que je goute, quand est-ce que je retourne à RB, le week-end du 26 bien sur et piur un brunch du samedi pré-galerie avec ma milou adorée !!!!!
Tu as bien raison, c’est une réussite et il faut être fier de soi :)
Merci pour tes petits posts toujours aussi sympas et attentionnés :-)