De retour à Lyon, dans l’appartement de mes grands parents. Là où rien ne bouge, là où le temps s’écoule imperceptiblement.
Rien ne change, ni les murs, ni les canapés, ni le petit bruit de la pendule, ni l’odeur. C’est incroyable d’entrer dans une salle de bain et de savoir, par avance, exactement ce que cela va sentir. Rien ne change, sauf eux.
Je me souviens de ce pâté de foies de volailles incomparable. Je me souviens de ce gratin de cardon. Cette année rien de tout cela puisque trônait en bout de table un plateau de fruit de mer gargantuesque.
C’était bien et je ne regrette rien, surtout pas ce gratin de cardon outrancièrement béchamellé. Ils était heureux et nous aussi.

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