Entendu sur Internet…
« Les jeunes qui sont ici vont épouser un beau métier… mais un métier où il faut mériter sa place. Et la mériter par son travail. »
Vous ne reconnaissez pas ??
Allocution du Président pour la galette des rois offerte par la Confédération des Boulangers du 11 janvier dernier
Morceaux choisis…
« Une métier où il ne s’agit pas de réclamer un emploi, il s’agit de se lever tôt le matin. Et bien souvent de se coucher tard le soir. Mais vous avez quelque chose dans les mains ! Vous savez faire quelque chose que d’autres ne savent pas faire ! Et vous savez fabriquer des produits qui sont aimés des français, qui ont fait la réputation de la France et qui, même dans la société du numérique… ça changera pas. On aime le bon pain. On aime l’odeur de la boulangerie. On aime le savoir-faire du pâtissier. On aime être reçu dans cet endroit là. »
Et après les flatteries d’usage, le vrai fond de la pensée s’esquisse…
« Vous avez choisi un métier qui a de l’avenir. Où vous mériterez votre place. Vous pourrez devenir propriétaire de votre fond. Vous pourrez assumer la vie de votre famille avec les revenus de votre travail. »
Attention, on se rapproche du climax
« Y en a tellement qu’on envoie dans des filiaires… où on a rien dans les mains. Que du malentendu et de l’aigreur…une fois qu’on en est sorti. Et mon devoir c’est d’être aux côtés de ceux qui aiment leur travail et qui aiment le travail bien fait. »
J’espère que vous avez tous bien compris, braves doctorants, étudiants de l’université et autres : si on a rien dans les mains, c’est que l’on aime pas le travail et l’on aura forcément de l’aigreur plus tard. Bon, j’espère qu’après cette vision « civilisatrice », on va vraiment penser à fermer les fac de lettres et autres filiaires sources d’aigreur !
Petite question : vous vous souvenez du discours du 1er janvier dernier dans lequel le PR nous assurait : « Je pense aussi à vous qui êtes seuls et pour qui cette soirée sans personne à qui parler sera une soirée de solitude semblable à toutes les autres. Je pense à vous, que la vie a éprouvés, et que la tristesse ou la douleur tiennent à l’écart de la fête. » Vous croyez que ce sont les aigris de l’Université ?? À ce compte là, j’entame ma reconversion en boulanger dès que possible.
Voilà, c’était là… au milieu d’un discours déjà oublié… ou passé inaperçu même aux yeux de linx de l’équipe d’@SI
Bon,
Vive le pain !
Vive la France !
Et surtout, n’oubliez pas « Dieu transcendant est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme. » (Riyad, 14/01/08)
SBr
Ca, c’est fort de café, comme dit quelqu’un que je connais.
Pour un peu il allait nous parler de ces étrangers qui viennent voler le pain des français…
What else ?