Mais ça peut-être bon quand même !!!
Pour une fois on inverse les rôles, et c’est moi qui prend les commandes de la cuisine ! Il faut dire qu’étant à la bourre sur la préparation du TD du lendemain 8h – qui a dit comme d’habitude ?? – EA n’avais pas vraiment le temps de s’occuper du repas. Les effets combinés du stress et de la Saint Valentin m’ont donc donné des ailes !!!!
Pour respecter la logique du repas, il me faudra relater d’abord la douceur orientale – ou presque – pour gourmets du 7e (I), avant de m’arrêter quelques instants sur le gâteau indémoulable pour habitués de la Tour (II).
(Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je m’entraîne d’arrache-pied pour les annonces de plan car mon directeur à validé mon plan (youpi) !!!!)
I – La douceur orientale – ou presque – pour gourmets du 7e
Passé l’apéritif à la trappe – il était quand même près de 22h – nous passâmes directos aux choses sérieuses : Magret de canard laqué au miel et aux épices accompagné de sa mangue revenue au sucre…
Le magret de canard est sans doute la viande la pus tendre et gouteuse que je connaisse. Surtout lorsqu’elle vient des petits producteurs de la halle Sainte-Claire !
Je vous laisse apprécier…

J’avais déjà tenté la recette, mais pas avec un tel succès !
Par honnêteté, je me dois de citer ma source : Le Canard de Julie (Andrieu bien sûr), édition Marabout.
Ce qu’il m’en reste, c’est un sirop de miel aux épices (coriandre, cannelle, cumin) tellement collant que l’on aurait cru un caramel…. Pour le sirop, faire chauffer 3 cuillers à soupe de miel dans une petite casserole jusqu’à temps qu’il caramélise. Puis verser 3 cuillers à soupe de vinaigre pour diluer et laisser réduire à feux doux jusqu’à l’obtention du fameux sirop (épais !). Ensuite, versez les épices (1/2 cuiller à café de chaque et 1 cuiller à café de vanille liquide) dans le sirop.
La peau du magret doit être largement entaillée avant de le cuire 10 minutes – exactement – au four (230°), puis 3 minutes – précises ! – sur l’autre face. Ensuite il ne reste plus qu’à napper le tout, le passer au grill 1 minute – pas plus ! – et le découper en fines tranches…
L’innovation de la soirée a consisté à l’accompagner de mangue – que j’avais l’intention d’émincer avec l’épluche légume. Devant la qualité médiocre du fruit (préférer des mangues plus chères, mais acheminées en avion à celle moins chères mais venant en bateau – EA a préféré les cuire légèrement avec du sucre. Ce qui s’est révélé tout à fait judicieux !
Pour accompagner le tout, je recommande vivement le muscat du Cap corse (celui d’hier soir !!)
La suite !
II – Le gâteau indémoulable pour habitués de la Tour
Cette fois-ci l’inspiration est venue du côté de chez Trish (Je veux du chocolat, édition Marabout)
Parmi les indémodables et éternelles réussites figure l’indémoulable de Trish. Allez savoir pourquoi…
Bref… Faîtes chauffer le four à 190°. Faites fondre le chocolat (250g) et le beurre (pareil) au micro-ondes ou autre. Séparez 6 jaunes et blancs d’oeufs. Battez les jaunes avec 250g de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Mélangez les deux préparations. Montez les blancs en neige (j’y suis arrivé tout seul et du premier coup !!!!!!!) et incorporez-les délicatement au mélange chocolaté (en fait il vaut mieux faire l’inverse, incorporer le chocolat aux blancs, avec une duchesse… Enfin non, une marquise !) Versez dans le moule et faites cuire pendant 20 minutes. Mangez dans le plat, sauf si vous avez un moule spécial dont les bords s’enlèvent facilement (ce qui est notre cas!)
Et voilà le travail :
Le chocolat reste délicieusement moelleux… Un régal !!!
Pour la Saint Valentin, on n’est pas très cadeaux, mais ce n’est pas une raison pour passer à côté d’un bon moment à table !!!
SBr.
Waou! Un homme aux fourneaux, j’adore!
Pour les cadeaux, ne t’en fais pas, c’est bientôt ton tour…
Joli repas !!