J’ai fait un rêve où il était question d’agrégation et d’épreuve de 24 heures. Les sujets étaient les suivants « la finitude du temps » et « la révolution de l’écriture ».
Apprendre à finir. Écrire même si ce n’est pas aussi bon que je le souhaiterais. Écrire même si l’on a pas tout lu. La thèse avance depuis. Beaucoup mieux. Je crois.
Comme les vases communicants, ce qui occure ici n’advient plus là. Je continue à visiter vos cuisines, sur la pointe des pieds. J’admire votre constance. Vos belles réussites. Et puis le temps passe et je pense à ce que je pourrais vous dire.
» Écoute aujourd’hui ça va plutôt bien, j’ai du lire quarante pages de mon bouquin « .
Je lis, je lis et je lis.
Alors voilà, cet été, je vous ferai surtout partager des lectures.
L’Immeuble Yacoubian – ALAA EL ASWANY
Cela pourrait être la vie mode d’emploi cairote. Une dizaine de personnages dont le destin a, un jour où l’autre, croisé l’immeuble Yacoubian. Le lieu d’habitation préfigure la place dans la société, celui qui vivait sur la terrasse et celui qui n’y vivait pas. Il fait chaud et un peu humide. Cela sent le jasmin sur la peau et le whisky. L’odeur des jours de prière.
Renonciation de celui qui restera toujours le fils du gardien. Délivrance des frustrations dans le fanatisme religieux. La vengeance contre les humiliations, contre la vieillesse des corps. L’homophobie aussi. Tristesse du deuil, découverte de sentiments platoniques ou pas. Embrouilles méditerranéennes.
Le Caire dans les années 80.
L’écriture reflète tout cela. Parfois coulante, fluide et affable comme la jeune fille. Parfois saccadée comme le souffle de l’amant évincé. Les paragraphes s’enchainent parfaitement, sans qu’au début on ne sache de quel personnage il est question. C’est que l’auteur cherche un peu à nous perdre dans les étages de l’immeuble. On le retrouve souvent, avec beaucoup de plaisir.
Peut-être une lecture pour nostalgique ?
Après ce livre, je n’ai pas eu faim. Alors un vin rouge, franc et doux. Qui râperait juste un peu et qui resterait bien en bouche. Un Bordeaux, Chateau le gay de Saint Sulpice de 2004.
Pour prolonger ces instants, il y en a eu une adaptation cinématographique. Les extraits en arabe sous-titrés semblent encourageants. À défaut de liberté d’imagination, reste la possibilité de fermer les yeux et de se laisser bercer par ces sons doux, rauques et roulés … Et puis France Inter diffuse Roue Libre, le dimanche de 17h à 18h. Raphael Kraft effectue un périple sur deux roues à travers le Proche et le Moyen Orient, du Caire à Beyrouth. Il en ramène de délicates photos sonores que vous pouvez ré-entendre en archives ou dans son diaporama.
ah, enfin des nouvelles, je commençais à me faire du souci !
De la nouriture purement spirituelle cet été, pourquoi pas ?
Mais alors, il ne faudra pas oublier les bons petits plats à la rentrée !!!
Bonnes lectures extra-thèse !
BON ANNIVERSAIRE !!!
On pense très fort à toi en ce jour particulier
Espère que tu es bien entourrée, avec ta famille, amis et homme et ue le père Noel a pu combler tes envies !!!
Bises
J’ai beaucoup pensé à toi et je ne savais pas comment te le dire…
Les filles de juillet sont secrètes et timides, j’en sais quelque chose.
Je t’embrasse.
P.
je n’osais plus venir… avec ces silences…
j’ai plusieurs fois eu envie de me plonger dans ce livre…
finir sur un bon verre, la radio, un voyage sonnore.
comme j’aime ce blog à l’atmosphère étrange qui me surprend comme il me berce…
merci, c’est bon de venir ici.