Vous vous promenez appareil photo en bandoulière et ramenez de jolis trophées. J’aimerais passer, si ce n’est la fin de mes jours, du moins la fin de ce jour dans les arbres que vous prenez en photographie. Perchée, comme le baron. De blogs en blogs, d’arbre en arbre, j’irai en Allemagne et puis en Grande-Bretagne et au Canada. Je dégusterais les petites merveilles locales, celles que vous glisseriez dans un panier et que je récupérerais avec une corde. Dans mes rêves, il y aurait des cookies moelleux au potiron et chocolat et des hermit cookies aussi ; je gouterais bien cette mystérieuse confiture et dans un autre genre la recette de briouats express d’agneau aux épices et les lasagnes de Gracianne. Sur du bon pain (que j’aurais fait en utilisant une farine bio pour les nuls), j’étalerais de la marmite et de l’home made apple butter. Après ce festin, je m’allongerais sur une branche, emmitouflée dans une grosse doudoune et somnolerais.
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Je rêve de maisons et d’appartements vendus. De terrasses sur lesquels nous avions l’habitude de croquer dans des tranches de baguettes grillées. Celles sur lesquelles le beurre bien froid fondait délicatement. De vignes où l’on se cachait. D’un saule pleureur avec une balançoire dessous. Je respire le parfum des roses de dessous l’escalier et celui des petites fleurs dans l’allée de la piscine. Le grand figuier. Tout ces lieux où nous n’irons plus. Tout ces visages, définitivement perdus. Le temps s’écoule inéluctablement. Me laissant aussi triste que perplexe.
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À la radio, l’autre jour, Rebbeca M. parlait de la ré-édition de Tom Sawyer. Nouvelle traduction. Plus proche des « vrais mots » qu’aurait pu dire ce gamin du sud des États-Unis. De lui, je ne connaissais que le dessin animé et son visage un peu mangaïsé. Il courait sur les berges du Mississipi et Tom Sawyer c’était vraiment un ami. La couverture était plutôt jolie et bien que le libraire ait paru un peu désabusé à l’idée de cette lecture, je l’ai ramené à la maison (Tom, pas le libraire). Il m’a accompagné un petit bout de temps et c’était bien agréable. Inutile de s’y plonger des heures durant, un petite séance, comme ça, juste avant de se coucher, une aventure et au lit.
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Depuis le début de l’année, un vieux monsieur à bonnet vend ses produits. Butternut à un euro le kilo. Du chou aussi. Et des pommes de terre. La nostalgie me guettant plus que sévèrement, je prépare des plats régressifs. De la purée. Celle dans laquelle on façonnait des routes et des volcans. Comme je suis un peu plus grande qu’hier, cette purée je l’ai faite moi même avec ce que j’ai et aime : de la purée au butternut avec de la kikkoman pour faire la lave.
- Un petit butternut
- Autant de pommes de terre
- Sauce Kikkoman
. Préchauffer le four à 200°
. Couper le butternut en deux dans la longueur et éppepiner.
. Enfourner avec un petit bol d’eau jusqu’à ce que le butternut soit cuit (la pointe du couteau s’enfonce)
. Faire cuire les pommes de terres (eau ou vapeur, peu importe)
. Écraser les deux sortes de légumes ensemble.
. Servir tel quel.
La Kikkoman relève vraiment bien le gout de noisette du butternut.
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Il y a quelques temps, la fille aux doigts d’or a lancé un appel depuis son blog : qui veut de la boite à sardines ? Moi bien sur. Le septième est un lieu peu fréquenté, mais si vous aussi vous souhaitez partager cette jolie expérience du colis inconnu provenant d’une personne un peu connue et un peu inconnue, je serais très heureuse de vous envoyer des bouts de septième. Avis au trois premiers commentateurs !
EDIT : J’ai bien sur oublié de vous précisez que, pour les teneurs de blogs tout du moins, l’idée est que vous poursuiviez le jeu en proposant vous-même des envois surprise !
EDIT Bis : Et bien voilà, j’ai mes trois colis ! Merci à La Mangue, Nathalie et Patoumi de s’être prêtées au jeu ! J’ai une petite pression là quand même !
Moi ! Je veux bien un peu du septième :-)
Moi, j’aimerai bien en être… J’espère que vous vous portez bien. Heureuse de te lire à nouveau, à bientôt, Nathalie
Hé, moi j’en veux un morceau aussi!
Moi je fais un petit volcan. Ca y est, j’ai la musique dans la tete.
Tu me donnes envie de relire Tom Sawyer.
Merci pour ton message ce matin, il m’a touchee.
Le butternut c’est du potimarron ?
J’en ai justement un dans mon frigo !
finalement , c’est ta maman qui ne va rien avoir…
merci!…
Oh le beau volcan…et la chouette idée!